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Les conséquences de la réforme de l’assurance chômage – Une réforme injuste qui pénalisera 1,15 million de nouveaux demandeurs d’emploi dont près de 350 000 moins de 25 ans

La réforme de l’assurance-chômage était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Elle a été lancée en septembre 2018 pour une mise en œuvre en 2019. Dès sa présentation, cette réforme s’est avérée être un triple renoncement par rapport aux engagements de campagne du Président de la République :

  • Un renoncement à créer une assurance-chômage universelle. Cette réforme n’est pas structurelle, elle est purement comptable. Elle vise à réaliser une économie de 2,3 milliards d’euros par an en durcissant les conditions pour pouvoir ouvrir ses droits, en modifiant les règles de calcul de l’indemnisation et en rendant dégressives les
    allocations chômage des cadres.
  • Un renoncement à ouvrir les droits à l’assurance-chômage aux salariés qui démissionnent. Seuls les salariés avec au moins cinq ans d’ancienneté dans leur entreprise et qui ont un projet professionnel pourront bénéficier d’une allocation chômage. Cette mesure ne devrait bénéficier qu’à 30 000 personnes sur les quelques 1 million de Français qui démissionnent chaque année (soit 3 % !).
  • Un renoncement à construire cette réforme avec les partenaires sociaux. Pour la première fois depuis 40 ans, une réforme de l’assurance-chômage s’est faite sans les partenaires sociaux, qui sont tous mobilisés depuis plus de 2 ans contre cette réforme. Elle s’est aussi faite sans le Parlement, puisqu’elle a été mise en œuvre par décret et non par une loi débattue à l’Assemblée nationale et au Sénat.
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