Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain du Sénat regroupe 65 sénatrices et sénateurs issus de 47 départements.
Il s’inscrit dans la continuité de l’action des parlementaires socialistes qui, au cours de l’histoire, se sont dressés contre les inégalités sociales, ont lutté et agi pour l’émancipation des individus et pour plus de justice sociale.
Affirmant leurs valeurs de gauche et écologiste, les sénatrices et sénateurs sont force de proposition dans le cadre des débats parlementaires pour apporter des réponses aux attentes des Françaises et des Français. Par leur travail, ils participent à la mise en place de politiques publiques alternatives à celles mises en œuvre par la majorité actuelle.
Le document qui vous est présenté aujourd’hui revient sur le bilan d’Emmanuel Macron en matière budgétaire et fiscale. Un quinquennat qui s’est ouvert par la suppression de l’ISF et qui n’a cessé, depuis, de privilégier les entreprises et les plus riches de nos concitoyens, au détriment de l’ensemble des Français : instauration de la flat tax, baisse des impôts de production, hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), prolongement de la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), la liste est longue et la finalité toujours la même : ce sont les catégories populaires et les générations futures qui devront payer la facture.
Rémy Féraud, Sénateur de Paris, dans sa préface au rapport rédigé par le Groupe Socialiste, Ecologiste et Républicain au Sénat.
Pourquoi analyser l’évolution des finances publiques depuis le début du quinquennat Macron alors que notre pays est touché par une crise sanitaire sans précédent ?
Car le bilan de la trajectoire financière du quinquennat tient en quelques mots : on applique les vieilles recettes du libéralisme.
Quand l’intégralité de la planète perçoit désormais les avantages d’un État fort, le quinquennat Macron n’a cessé de détricoter les moyens d’agir de la puissance publique.