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Stop au scandale des enfants placés dans les Hauts-de-Seine ! L’aide sociale à l’enfance doit devenir une grande cause départementale

Un récent reportage télévisé (https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/enquete-sur-ces-mineurs-livres-a-eux-meme) a dénoncé la situation de centaines d’enfants mineurs relevant de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) placés pendant plusieurs années par le Département des Hauts-de-Seine dans des hôtels, sans aucun encadrement. Cette situation avait été dénoncée dès 2019 par un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales saisie à la suite du décès d’un adolescent. Il y a là une véritable atteinte à la dignité humaine.

Dans le reportage télévisé, Georges Siffredi, Président du conseil départemental depuis un an déclare avoir « hérité » de cette situation. L’ASE est une compétence des départements depuis 1983. La droite dirige les Hauts-de-Seine depuis sa création en 1967. Monsieur Siffredi, avant d’en devenir le Président, était le premier vice-président du conseil départemental : comment peut-il prétendre « hériter » d’une situation, comme s’il la découvrait, alors qu’il en est comptable, avec sa majorité ?

Monsieur Siffredi déplore le manque de places en structures pour justifier le placement en hôtels. Pourtant, avec l’excédent budgétaire de plus d’un demi-milliard d’euros, il y avait la possibilité de créer les structures manquantes pour ce qui est l’une des compétences spécifiques des conseils départementaux.

La réalité, c’est que le département le plus riche de France se désintéresse de cette question depuis des années et que la majorité qui le dirige est totalement responsable de cette situation !

Il est temps de faire preuve de volonté politique ! Le prochain conseil départemental doit faire de l’ASE une priorité. Pour cela, les candidats socialistes font les propositions suivantes :

  • Augmenter le budget départemental consacré à l’ASE,
  • Création de nouvelles structures d’accueil pour mettre un terme au placement en hôtels et création d’un « village d’enfant » pour que frères et sœurs ne soient pas séparés,
  • Renforcer les structures pour contrôler les déplacements et les agréments,
  • Prolonger la protection de l’enfance au-delà de 18 ans,
  • Soutenir le judiciaire, aujourd’hui non écouté par le département, pour éviter les situations dangereuses.

Nanterre, le 25 mai 2021

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